Nécessité d'une présence permanente soit via un partenaire commercial capable d’importer, de revendre et d’assurer le SAV, soit avec une filiale. La création de filiales nécessite d’avoir des associés algériens à hauteur de 51 % du capital pour les activités d’extraction des hydrocarbures et de production d’énergie ainsi que pour l’importation de biens pour revente en l’état. La Loi de Finances pour 2020 a abrogé cette obligation pour les autres activités qui sont considérées non stratégiques. Les entreprises exportatrices vers l’Algérie peuvent s’appuyer sur des distributeurs locaux pour importer et assurer le SAV. Il est possible pour les entreprises prestataires de services (ingénierie ou travaux) de recourir à des représentants commissionnés.

Loi n°19-13 sur les hydrocarbures. En vertu de la circulaire n°2 du 21 juillet 1993, certains équipements, notamment les appareils à pression de vapeur ou de gaz et les équipements électriques destinés à l’industrie des hydrocarbures, nécessitent un contrôle de l’Autorité de Régulation des Hydrocarbures. La procédure d’appel d’offres est incontournable avec les grandes entreprises publiques telles que Sonatrach. Une marge de préférence nationale de 25 % est accordée aux produits algériens et/ou aux entreprises de droit algérien, dont le capital est détenu majoritairement par des résidents nationaux, ou à la part algérienne des soumissions lorsque le soumissionnaire est un groupement d’entreprises de droit algérien et d’entreprises étrangères.

Les droits de douane sont de : 5 % pour les matières brutes, 15 % pour les biens semi-finis, 30 % pour les produits finis et 60 % pour 35 produits finis disponibles localement. Les marchandises d’origine européenne bénéficient de taux réduits ou nuls. Depuis janvier 2019 certains produits sont soumis à des Droits Aditionnels Provisoires de Sauvegarde (DAPS) dont le taux est compris, selon la position douanière, entre 30% et 120%. Néanmoins, l'article 57 de la Loi de Finances pour 2023 dispose que les importations soumises aux dispositions des accords commerciaux préférentiels conclus par l'Algérie peuvent en être exonérées. Retenue à la source d’un impôt forfaitaire de 30 % sur les sommes perçues par des personnes morales étrangères n’ayant pas d’installation en Algérie pour des prestations de service. Lorsque le prestataire est une personne physique, cette retenue sera de 24 %.