• 17,2 M Population
  • 1 607 USD PIB par habitant
  • B Note environnement des affaires
  • 23 % Part Industrie dans PIB
  • 665 M EUR CA secteur Hydrocarbures
  • Ministère du Pétrole et des Énergies, direction de la Prévision et des Études Économiques, ANSD, société des pétroles du Sénégal, SAR, SE, Banque Mondiale, BF. (23/07/2023)
  • Caractéristiques du marché
  • Opportunités pour l'offre française
  • Responsabilité sociétale
  • Clés d'accès

Les fondamentaux

Le bassin sédimentaire du Sénégal fait partie du vaste bassin ouest africain appelé bassin MSGBC (Mauritanie – Sénégal – Gambie – Bissau – Conakry), encore largement sous exploré (superficie globale d’environ 230 000 km², dont 90 000 km² en offshore). Le Sénégal et la Mauritanie sont les deux principaux leaders de ce bassin, avec d’importants gisements offshore dont le démarrage de la production est prévu au second semestre 2023. Le territoire sénégalais est divisé en 29 blocs dont 7 en onshore, 13 en offshore et 9 en offshore profond. En attendant la production, le Sénégal est aujourd’hui essentiellement un marché d’importation, malgré une faible production de gaz onshore au nord du pays (environ 16 M de Nm3 en 2019, intégralement vendu à la cimenterie Sococim pour alimenter la centrale électrique de son usine de Rufisque) : le pays a importé pour 1,1 Md EUR de produits pétroliers finis en 2020 (16,8 % du total des importations), en baisse de 21,3 % par rapport à 2019. La société nationale des pétroles du Sénégal (Petrosen) est l’opérateur public du secteur, bras armé de l’État et actionnaire de tous les projets en cours de développement, dont les principaux sont : - Sangomar : développement pétrolier au large de Dakar ; - Grand Tortue Ahmeyim (GTA) : développement gazier au large de Saint-Louis, partagé avec la Mauritanie ; - Yakaar Teranga : développement gazier au large de Dakar ; - Le projet ACATBS porté par la raffinerie SAR. Les récents travaux et études entrepris sur le bassin ont permis d’identifier plusieurs gisements avec d’importantes ressources de pétrole (environ 1,7 Md de barils) et de gaz (environ 1 100 Mds de m3).

Chiffres du secteur

Pour aller plus loin

image de couverture du livre blanc

Guide des affaires Sénégal 2022

Le Sénégal a pour ambition d’être un pays émergent d’ici 2035 et est en bonne voie d’y parvenir, en dépit des crises à répétition traversées depuis 2020. C’est à cette fin que le gouvernement a lancé, en 2014, le Plan Sénégal Émergent (PSE), qui reste au prix de quelques ajustements la feuille de route économique du pays. Le pays dispose d’atouts significatifs, à commencer par une stabilité politique et sociale quasi-inégalée dans la sous-région et en Afrique. La position de hub de l’Afrique de l’Ouest, un cadre macroéconomique et monétaire robuste, le potentiel démographique (44 % de la population a moins de 15 ans), le potentiel touristique, agricole et minier, le dynamisme du secteur numérique, l’ouverture et l’appartenance à de grands ensembles régionaux (UEMOA, CEDEAO…), sont autant de paramètres favorables à la croissance et aux investissements. Les entreprises françaises assument et revendiquent une forte présence au Sénégal. Installées dans la durée, elles contribuent fortement à l’économie du pays, à ses recettes fiscales et à la montée en puissance de sa main d’œuvre via des transferts de technologie et des actions de formation menées par les différents organismes français et les collectivités locales, que leurs concurrents sont loin d’offrir. Elles sont plus de 250 actuellement et pratiquent une collaboration gagnant-gagnant avec les entreprises et les autorités sénégalaises, largement reconnue.