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Secteur Santé
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La Corée du Sud sera en mesure de contrôler suffisamment la propagation du coronavirus pour envisager de passer à une phase de « vivre avec le COVID-19 » au cours de la deuxième semaine de novembre, a déclaré le chef de l'Agence coréenne de contrôle et de prévention des maladies (KDCA).
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La Corée du Sud envisage un régime dans lequel la COVID-19 est traitée comme une maladie respiratoire infectieuse au même titre que la grippe saisonnière, avec toutefois la mise en place de mesures de distanciation sociale assouplies afin que les gens retrouvent progressivement une vie quotidienne normale.

Ce système ne prévoit pas de quarantaine massive ni de traçage des infections comme c’était le cas depuis le début de la pandémie. Les patients vaccinés resteront et récupéreront très probablement à la maison, car les symptômes sont pour la plupart légers.

Pourtant, le plan envisagé ne signifie pas la levée de toutes les restrictions de santé publique pertinentes, en particulier le port obligatoire des masques.

En parallèle, la Corée du Sud intensifie sa campagne de vaccination pour s'assurer que 70 % de sa population aura reçu sa deuxième dose de vaccin avant la fin octobre et ainsi atteindre l’immunité collective en novembre.

Au 7 octobre, un total de 39,82 millions de personnes, soit 77,6 % de la population, ont reçu leurs premières injections de vaccins COVID-19, a indiqué le KDCA. Le nombre de personnes entièrement vaccinées s'élève à 28,5 millions, soit 55,5 % de la population.

 

Source : Yonhap, 07/10/2021