Macrogen, société publique sud-coréenne de biotechnologie, a déclaré mardi que sa technologie de diagnostic basée sur les scores de risque polygénique (PRS) avait prouvé sa grande précision dans la prédiction de la maladie de Parkinson. Cette dernière a été développée en collaboration avec une équipe de recherche dirigée par le professeur Lee Jong-sik du centre médical Asan, en analysant des échantillons de sang de personnes atteintes de la maladie de Parkinson.

La cause exacte de la maladie de Parkinson n'a pas encore été déterminée avec certitude. Cependant, les experts reconnaissent divers facteurs qui la causent, notamment les facteurs environnementaux et héréditaires, ainsi que le vieillissement naturel. Comme la mutation d’un gène en particulier n'est pas la cause de la maladie de Parkinson, même les mutations génétiques à risque élevé trouvées chez les patients atteints de la maladie de Parkinson ne peuvent pas prédire la maladie avec précision.

Récemment, la méthode PRS , beaucoup plus précise car elle permet d’analyse plus de 40 mutations génétiques à la fois, a attiré l'attention car elle offre la possibilité de prédire les maladies causées par des facteurs complexes. Selon Macrogen, une seule mutation génétique a un faible niveau d'implication dans des maladies complexes, mais en tirant le meilleur parti du gène que la plupart des gens possèdent, les chercheurs peuvent faire une meilleure prédiction de la maladie car son analyse comparative est plus facile malgré sa faible implication dans la maladie.

Macrogen commercialisera la technologie sur le service de diagnostic génétique Direct to Consumer (DTC), en utilisant le diagnostic précoce de la maladie de Parkinson.

Source : Kim Ji-u, Korea Biomed, 30/03/2021