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Fondée en 2018, Ekico travaille à l’international et a bénéficié de plusieurs accompagnements de la Team France Export Normandie.

Quelle est l’activité de votre entreprise ?
Ekico développe des outils d’analyse de la locomotion chez le cheval et le chien. Nous aidons principalement les professionnels de la santé animale à collecter des données sur la locomotion des animaux. Et ce, pour les aider à détecter une boiterie subtile, les aider dans leur diagnostic ou faire du suivi d’un animal qui fait une réhabilitation, qui a eu une opération.
Depuis quand travaillez-vous à l’export ? Quel a été l’élément déclencheur de votre démarche à l’international ?
Ça a été dès le début. D’abord, dans la recherche de partenaires, avec des universités à l’étranger qui se sont intéressées à notre travail. Donc, la question de l’export s’est posée dès le début pour Ekico.
Comment avez-vous identifié et prospecté vos marchés cibles ?
A vrai dire, nous n’en avions pas. Ce sont plutôt les opportunités qui ont dirigé nos développements sur certains marchés et non l’inverse. Les prospects sont venus à nous (universitaires, partenaires). C’est comme ça que nous sommes partis à l’international, principalement en Europe et aux US.
Avez-vous rencontré des obstacles lors de votre prospection à l’étranger ?
Oui, bien sûr. Nous communiquons avec des utilisateurs dans 29 pays. Nous parlons exclusivement en anglais parce que c’est la seule langue étrangère que nous maîtrisons. Pour les pays qui maîtrisent moins l’anglais, comme l’Italie et l’Espagne par exemple, ça va être un frein, forcément.
Comment avez-vous surmonté ces difficultés ?
Je pense que nous passons à côté d’une part de marché importante qui ne maîtrise pas forcément l’anglais couramment. Malheureusement nous nous coupons d’une partie du marché ! Nous sommes une toute petite équipe. Nous n’avons pas en interne des personnes bilingues en italien ou en espagnol. Pour résoudre ces problèmes, il va falloir soit recruter en interne des personnes qui maîtrisent la langue, soit trouver des partenaires locaux.
Vous avez bénéficié d’un accompagnement proposé par l’AD Normandie (Impulsion Export / Panorama...). Comment cela vous a permis d’accélérer votre démarche à l’export ?
Nous avons été accompagnés avec l’impulsion export, dispositif régional. Ce soutien nous a permis d’aller présenter nos travaux en congrès vétérinaire. Nous faisons des travaux scientifiques que nous présentons ensuite en congrès pour toutes nos démarches de prospection. Cela nous permet aussi de faire des prospections.
Comment avez-vous été accompagnés par Team France Export Normandie ?
C’est vraiment super, car nous avons toujours un référent à notre écoute. L’aide a été vraiment très bénéfique pour nous parce que nous sommes une très petite équipe. Par exemple, l’année dernière, nous avons pu présenter des travaux en Afrique du Sud, des travaux en Italie, au Portugal… Si nous devions supporter tout cela seuls, ce serait trop complexe.
Avez-vous bénéficié d’autres dispositifs pour votre projet (assurance export/garantie...)
Sur la partie Export, non.
Quels conseils donneriez-vous à une entreprise qui souhaite exporter ?
D’oser ! Je sais que dans les formations, c’est un peu impressionnant parce qu’on nous parle tout de suite des problématiques légales, des incoterms... Et ça peut faire peur. Je ne sais pas si c’est le meilleur exemple, mais d’y aller et « d’apprendre un petit peu sur le tas ». C’est vrai que ça représente des risques pour les petites entreprises comme nous. Il y aura des erreurs qui seront faites. Il ne faut pas négliger d’avoir les reins solides pour essuyer quelques erreurs et avoir des outils pour les supporter (ex. trésorerie).
Site web d’Ekico : https://ekico.fr/