L’Égypte fait face à une disponibilité en eau limitée, avec moins de 650 m³ par habitant et par an, en deçà du seuil de pénurie défini par l’ONU (1 000 m³/habitant/an). Le pays dépend à plus de 95 % du Nil, dont le quota annuel de 55,5 milliards de m³ est dépassé depuis plusieurs années.
La production annuelle de déchets représente 95 M de tonnes, dont 10 000 tonnes produites quotidiennement par les 25 M d’habitants du Caire. L’Égypte fait face à un défi majeur en matière de gestion des déchets. Malgré une volonté politique affichée de réduire de 50 % les déchets solides et sanitaires d’ici 2030. Pour répondre ainsi aux défis démographiques et pallier au réchauffement climatique, l’Egypte déploie une stratégie ambitieuse de réduire de 50 % les déchets solides et sanitaires d’ici 2030 et d’augmenter leur capacité de dessalement et la réutilisation des eaux usées traité pour garantir l’accès à l’eau.
L’Egypte représente ainsi un marché porteur pour les entreprises et les cabinets d’ingénierie français, grâce à leur expertise reconnue en assainissement, en gestion des déchets et en optimisation des ressources en eau. Les opportunités sont renforcées par les mécanismes de financements européens (BERD, BEI, AFD, UE). les entreprises ont un rôle clé à jouer dans le développement des infrastructures et des projets en s’appuyant sur des solutions innovantes et durables, adaptées aux défis égyptiens.