Les analystes décrivent l’Angola comme l’un des pays recelant le plus de gisements minéraux au monde mais l’exploitation est encore largement cantonnée au diamant (93% des exportations du secteur en valeur). Le secteur minier est au cœur de la politique de diversification de l’économie angolaise. Le gouvernement a lancé le PLANAGEO en 2014 (400 M EUR) – une étude et cartographie nationale des sols, totalement achevée en 2019. Suite à cette ouverture et à cette transparence accru, de nouveaux opérateurs font régulièrement leur entrée en Angola. L’entreprise nationale des diamants d’Angola, ENDIAMA, se charge de l’exploitation, la production et le polissage des diamants. L’Agence Nationale des Ressources Minérales d’Angola (créé en 2020) est l’agence étatique en charge de gérer les participations d’Etat dans le secteur minier. Elle est partenaire et coactionnaire des opérateurs étrangers sur l’ensemble des mines.  Dans la mouvance des réformes engagées, les entreprises minières déjà présentes en Angola augmentent leurs capacité. Dans le secteur du diamant, l’opérateur russe Alrosa dirige la mine de Catoca située a Lunda sul (6ème plus grande mine de diamants au monde) à travers d’une JV du même nom avec Endiama. Le consortium a décidé de mettre en exploitation la mine de Luaxi, qui a commencé à produire de façon expérimentale en 2020. Avec un total de 39 projets miniers en cours de prospection, l’Angola est le 6ème producteur mondial de diamants en valeur et le 7ème en volume.