• 17,7 M Population
  • 1 569,5 USD PIB par habitant
  • B Note environnement des affaires
  • 778 M EUR CA du secteur minier
  • 30 Nombre de mines en exploitation
  • Comité ITIE Sénégal, DPEE, ministère des Mines et de la géologie, chambre des Mmnes, ANSD, Service économique, Business France (21/06/2024)
  • Caractéristiques du marché
  • Opportunités pour l'offre française
  • Responsabilité sociétale
  • Clés d'accès

Les fondamentaux

Le Sénégal dispose d’un sous-sol riche avec des métaux précieux (or et platinoïdes) et de base (fer). Il renferme aussi des minéraux industriels (phosphates) ou lourds (zircon, titane), des pierres ornementales et des matériaux de construction. Le secteur est porté par trois activités principales : l’or, le phosphate et les sables titanifères. L’or représente la première source en valeur avec 14,97 t produite en 2022. Sur la même période, les industries du phosphate ont produit 2 492 687 t et le zircon avec 84 993 t. Les revenus extractifs ont atteint 275,33 Mds FCFA (419,7 MEUR) en 2022 selon le rapport final du Comité local de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE). Il précise que les revenus miniers représentent 85,61 % du total, soit 235,71 Mds FCFA (359,3 MEUR). Le Sénégal compte trois cimenteries et possède d’importantes réserves de calcaire. En 2022, la production de ciment était estimée à 9.5 M t, pour une demande domestique de 5,5 M t. L’excédent est exporté dans la sous-région, principalement vers le Mali. Sur les 6 premiers mois de l'année 2023, la production de ciment au Sénégal réalisée par Sococim (groupe Vicat), les Ciments du Sahel et Dangote, a connu une progression de 19,3% à 2,3 M t. L'entité marocaine CIMAF prévoit une mise en exploitation de sa première cimenterie au Sénégal en 2025. L’exploitation du phosphate est aussi une activité dominante du secteur minier. L’ambition du Sénégal est de produire 5 M tonnes de phosphates par an à l’horizon 2026 afin de se hisser dans le top 3 des producteurs de phosphates en Afrique.

Chiffres du secteur extractif

Pour aller plus loin

image de couverture du livre blanc

Guide des affaires Sénégal 2022

Le Sénégal a pour ambition d’être un pays émergent d’ici 2035 et est en bonne voie d’y parvenir, en dépit des crises à répétition traversées depuis 2020. C’est à cette fin que le gouvernement a lancé, en 2014, le Plan Sénégal Émergent (PSE), qui reste au prix de quelques ajustements la feuille de route économique du pays. Le pays dispose d’atouts significatifs, à commencer par une stabilité politique et sociale quasi-inégalée dans la sous-région et en Afrique. La position de hub de l’Afrique de l’Ouest, un cadre macroéconomique et monétaire robuste, le potentiel démographique (44 % de la population a moins de 15 ans), le potentiel touristique, agricole et minier, le dynamisme du secteur numérique, l’ouverture et l’appartenance à de grands ensembles régionaux (UEMOA, CEDEAO…), sont autant de paramètres favorables à la croissance et aux investissements. Les entreprises françaises assument et revendiquent une forte présence au Sénégal. Installées dans la durée, elles contribuent fortement à l’économie du pays, à ses recettes fiscales et à la montée en puissance de sa main d’œuvre via des transferts de technologie et des actions de formation menées par les différents organismes français et les collectivités locales, que leurs concurrents sont loin d’offrir. Elles sont plus de 250 actuellement et pratiquent une collaboration gagnant-gagnant avec les entreprises et les autorités sénégalaises, largement reconnue.