Les fondamentaux
L'Éthiopie est le 2e pays le plus peuplé et le plus grand pays d'Afrique de l'Est : sa superficie est deux fois plus grande que celle de la France.
Grâce à la politique volontariste du gouvernement, le secteur de la construction (+11,6 % par an) est l'un des moteurs de la croissance.
Avec les réformes économiques nationales, le secteur privé devrait devenir le nouveau moteur de la croissance éthiopienne, longtemps tirée par les investissements publics. Des PPP ont été mis en place dans de nombreux secteurs (énergie, transports, santé, etc.).
Des projets gouvernementaux sont disséminés dans toute l'Éthiopie et des parcs industriels sont en cours de développement dans de nombreuses régions et grandes villes. Le gouvernement est engagé dans l'un des plus grands projets de logement d'Afrique. Dans le même temps, les infrastructures publiques telles que les centres de santé, et les écoles se développent dans tout le pays. Les projets de travaux publics, d'une valeur de plusieurs Mds USD, comprennent de nouvelles routes, des chemins de fer et des projets massifs de production d'électricité.
Ces différents projets sont soutenus par l'intervention de grands donateurs. Outre la Banque mondiale (dont l'Ethiopie est l'un des principaux pays d'intervention - portefeuille d'engagements de 800 M EUR), des bailleurs multilatéraux comme la BAD et des bailleurs bilatéraux (GIZ, AFD) sont également actifs.
Opportunités pour l'offre française
Le gouvernement éthiopien s’est engagé dans une politique d’investissements publics de grande ampleur en faveur du développement des infrastructures et des industries dans le pays, visant à réduire les importations et à augmenter les exportations.
Urbanisation rapide, notamment pour des arriérés de logements et d’infrastructures. Les taux d’urbanisation augmentent considérablement. La croissance anticipée de la population est de 2,48% par an - 130 M de personnes d’ici 2030.
Support des bailleurs de fonds sur des segments principaux de travaux publics : eau/assainissement, transport, réhabilitation de centres de santé...
Demande croissante d’expertise internationale et besoin d’importer des matériaux & équipements (tuyaux en acier galvanisé, UPVC, foreuse, excavatrice, appareils pour le traitement de l’eau, etc.): les entreprises françaises peuvent jouer un rôle important afin de combler le manque de compétences et d’expertise locale. Besoins en services d'ingénierie
Source :
AllAfrica, Banque Africaine de Développement, Construction Review Online, Banque Mondiale (14/08/2023)
Résponsabilité sociétale
Clés d'accès
Le profil des partenaires / approche commerciale à privilégier
Être accompagné et conseillé lors d’une 1re prospection pour maximiser ses chances de réussir, soit comprendre le marché, adapter sa stratégie export aux spécificités du pays et à ses « codes business », être introduit auprès des décideurs publics / privés propres au secteur des travaux publics.
Il est indispensable de s’appuyer sur un partenaire local (importateur / distributeur) pour développer des courants d’affaires solides et dans la durée.
Mettre en avant vos réussites et vos références en Afrique et communiquer sur vos points forts par rapport à la concurrence, ainsi que familiariser les acheteurs ou clients finaux aux spécificités de votre offre.
Être en mesure d’apporter une solution de financement sur certains projets ou sur certains secteurs d’activité.
La réglementation spécifique liée aux enjeux environnementaux
Tout importateur ou exportateur en Éthiopie doit être immatriculé auprès du Ministre du commerce et de l’industrie qui délivre une licence. Le GoE exige que toutes les importations soient acheminées par les ressortissants éthiopiens enregistrés en tant qu’agents officiels d’importation ou de distribution. Certaines marchandises sont soumises au régime de l’agrément et d’autres au régime de la limitation. Selon les secteurs, le nombre de représentants locaux peut être limité.
L’Éthiopie s’est dotée d’un système de pré-inscription de ses importations (PVoC) au port de départ à l’étranger.
Les exportateurs doivent soumettre : une demande de certification ; une facture pro forma, une facture finale ; des rapports d’essais délivrés par un laboratoire accrédités ISO 17025 ; un marquage des produits / labels.
Niveau de taxation
En plus des droits de douane, qui varient entre 0 et 35 %, les marchandises sont soumises à une taxe d’importation appelée IDF (Import Declaration Fee), qui s’élève à 3 % sur le prix, incluant le coût, l'assurance et le fret.
A cela s’ajoute la TVA au taux de 15 % (biens et services conclus localement ou importés) et la taxe de contribution indirecte (droit d’accise) appliquée sur les produits de consommation fabriqués localement et à l’importation par les douanes selon un taux qui varie entre 10 % et 150 %.
Source :
Business France, Ethiopian Investment Commission (14/08/2023)