• 51,7 M Population
  • 35 563 USD PIB par habitant
  • A1 Note environnement des affaires (Coface)
  • 1,2 Md USD Marchandises transportées par voies maritimes
  • 1,56 Md Tonnes Tonnes ou Conteneurs transportés
  • Invest Korea, Business Korea, Ministry of Oceans and Fisheries, UNCTAD (30/07/2025)
  • Caractéristiques du marché
  • Opportunités pour l'offre française
  • Responsabilité sociétale
  • Clés d'accès

Les fondamentaux

• En 2024, la part de marché de la Corée du Sud dans la construction navale est tombée à 17 %, son plus bas niveau depuis huit ans, avec un volume de 10,98 M de Tonnage Brut Compensé (CGT), soit l’équivalent de 250 navires. Ce recul s'explique par l'ascension rapide de la Chine, qui, soutenue par d'importants investissements et une forte implication de l'État, a profondément modifié les équilibres concurrentiels du secteur. • Malgré cette baisse, la Corée du Sud continue d’exceller dans la construction de navires haut de gamme tels que les méthaniers (LNG), les transporteurs de gaz de pétrole liquéfié (LPG), dont elle détient 93 % des parts de marché, ainsi que les très grands transporteurs de brut (VLCC). • Entre janvier et avril 2025, la Corée du Sud a obtenu 22 % des commandes mondiales de navires (57 sur 372 navires), avec un carnet de commandes record dépassant 147 Mds. Ce «super cycle» de la construction navale est porté par la demande de navires écologiques et les tensions géopolitiques. • Selon UNCTAD, la Corée du Sud possède la 6e flotte maritime au monde en termes de TPL (Tonnes de Port en Lourd), avec une capacité de transport de 97 M de TPL. • En 2024, les ports commerciaux coréens ont traité un volume record de 31,73 M d’EVP. 2e port de transbordement et 7e plus gros port à conteneurs mondial, Busan a accueilli au total l’équivalent en container de 24,4 M, un record, et espère atteindre 32 M en 2030. • En 2025, la Corée du Sud ambitionne de générer 840 MW d’énergie marine (représentant 1,6 % de son bouquet EnR) en misant sur le houlomoteur, la thermique des mers et l’éolien offshore, dont le déploiement reste en deçà des objectifs fixés.

Ventilation des exportations françaises (2024)