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Le gouvernement égyptien doit conclure un accord avec un bureau de conseil international pour élaborer une stratégie nationale de l'hydrogène, selon les déclarations du ministre égyptien de l'électricité, Mohamed Shaker, sur CNBC Arabia le 22 Novembre 2021. Un projet d'hydrogène pourrait voir le jour en Egypte d'ici octobre 2022.
Un certain nombre de grands acteurs s'intéressent au marché égyptien de l'hydrogène : Eni, General Electric et ThyssenKrupp auraient soumis des offres d'une valeur totale de 2 Mds USD pour établir des usines d'hydrogène en Égypte, qui produiraient des formes d'hydrogène vertes et bleues.
L'intérêt des responsables politiques égyptiens envers l'hydrogène vert s'est accru au cours des 12 derniers mois, et des discussions ont été menées avec un certain nombre d'entreprises internationales pour la création d'une industrie locale susceptible de devenir un élément clé du bouquet énergétique du pays.
Siemens est déjà très impliqué pour mettre en place une usine pilote de production d'hydrogène vert, tandis que la société norvégienne d'énergie renouvelable Scatec a annoncé en octobre 2021 qu'elle allait construire une installation d'hydrogène vert de 50 à 100 MW à Ain Sokhna, en partenariat avec le producteur d'ammoniac Fertiglobe, et soutenu par le milliardaire égyptien Nassef Sawiris, et le Fonds souverain d'Égypte. Eni est présent, en collaboration également avec la compagnie gazière publique EGAS pour réaliser des études de faisabilité sur la fabrication d'hydrogène bleu et vert.
Côté français, l'Agence Française de Développement travaille en coopération avec le Ministère de l'électricité afin d'apporter son soutien pour la formation d'une stratégie nationale d'hydrogène vert susceptible d'attirer les investisseurs étrangers.
Source :"Enterprise Newsletter AM, 23 Novembre 2021"