Cette reprise est due au rôle croissant des services logistiques avancés et à l'essor du e-commerce, qui est passé d'un segment de niche à 20 % du chiffre d'affaires de 60 % des fournisseurs. Mais la gestion des services logistiques liés à ce canal est également devenue plus complexe : 31 % des entreprises contractantes donneront à leurs clients la possibilité de retirer leurs commandes en choisissant entre la livraison à domicile et le click&collect et 30 % proposeront au moins trois modes de livraison (plus ou moins de 48 heures, ou le jour même).

Cette complexité croissante ouvre la possibilité aux fournisseurs de jouer un rôle d'intégrateur des flux physiques et d'information, les donneurs d'ordre recherchant des synergies dans la gestion partagée des flux des canaux traditionnels et du e-commerce. Le niveau d'intégration augmente tant dans la préparation des commandes (81 % des donneurs d'ordre) que dans le transport (46 %), et l'externalisation s'étend de plus en plus à l'intégration de l'information (57 %). 41 % des donneurs d'ordre ont l'intention d'utiliser des systèmes internes pour intégrer les prestataires logistiques sur tous les canaux, tandis que 59 % veulent externaliser la gestion de l'intégration des informations.

« L'urgence a changé les flux logistiques, en modifiant l'incidence des différents canaux et en accélérant la croissance du e-commerce, ainsi que les besoins des donneurs d'ordre », explique Elena Tappia, directrice de l'Observatoire de la logistique contractuelle du Politecnico de Milan. « Les opérateurs logistiques répondent à ces défis d'une part en développant de nouveaux services avancés et en renforçant les initiatives omnicanales, et d'autre part avec un engagement fort en faveur de la durabilité environnementale. »

Source : 16/11/2021, Corcom (extrait)