Date de publication :

Secteur Mobilité et Logistique
Pays concerné
Italie
Thématique Actualités du secteur
La mobilité partagée a surmonté le choc de la pandémie et a recommencé à croître en Italie. Ce sont les conclusions tirées de la 5ème édition de l’Observatoire national de la « Sharing Mobility », publié le 23 novembre 2021.
Image info sectorielle

En 2021, le partage de scooters, de vélos et de trottinettes a en effet dépassé les chiffres pré-pandémie, et le partage de voitures est en passe de rattraper son retard. Les inscriptions aux services de partage ont dépassé les 5,6 M, avec 158 services de partage actifs dans 49 villes (trois fois plus qu'en 2015) ; environ 15 M d'Italiens peuvent utiliser au moins un service de partage avec près de 90 000 véhicules disponibles (voitures, scooters, vélos et trottinettes).

En Italie, les villes disposant d'au moins un service de partage se répartissent comme suit : 26 au nord, 10 au centre et 13 au sud. Milan est confirmée comme la ville de la mobilité partagée et de la multimodalité, première dans les trois indicateurs (distance parcourue, nombre de véhicules, nombre de locations) et possédant tous les types de partage de véhicules. Rome et Turin complètent le podium. Dans le top 10 des villes de la mobilité partagée, l’on retrouve les villes métropolitaines de Bologne, Florence, Bari et Gênes ainsi que les villes de petite et moyenne taille telles que Pescara, Rimini et Vérone. Brescia, avec son système efficace de vélo en libre-service et de covoiturage « station-based », est également à mentionner. À noter que seules Milan, Rome, Turin et Florence disposent des quatre services de sharing. Parmi les grandes villes, Naples accuse d’un certain retard, la ville ne disposant pas de service de scooters en partage et son service de voiture en partage étant en retrait vis-à-vis des villes italiennes de son ampleur.

Par ailleurs, au cours des cinq dernières années, le poids moyen d'un véhicule en partage est passé de 400 kg à 120 kg. 91 % des véhicules partagés en Italie sont des véhicules de micromobilité (scooters, vélos, trottinettes). Cela peut s'expliquer par la préférence pour les véhicules ne nécessitant pas de stationnement, qui permettent de réduire le temps de déplacement et qui présentent un impact environnemental nul ou presque nul.

Malgré les chiffres qui confirment sa maturité, la mobilité partagée en Italie fait face à certains défis pour le futur : l’absence de service de partage dans plus de 50 % des chefs-lieux italiens, la fracture en termes d’offre entre Nord et Centre-Sud ou encore le développement dans les petites et moyennes villes.

 

Source : 24/11/2021, TTS Italia (extrait)