Date de publication :

Secteur Univers de la Personne, de la Maison, des Sports et Loisirs
Pays concerné
Japon
Thématique Actualités du secteur
Okamura, une grande entreprise de mobilier de bureau, commercialisera du mobilier de bureau à faible charge environnementale grâce à l’impression 3D d'ici la fin de 2022. Les meubles seront fabriqués à partir de biopolyéthylène d'origine végétale comme matière première. En les fabriquant un par un avec une imprimante 3D, il y a moins de déchets de matières par rapport à la production de masse conventionnelle. Okamura propose ce mobilier comme un produit permettant de réduire les émissions de CO2 et les déchets.
Image info sectorielle

Okamura a développé une chaise et une table à l'aide d'une imprimante 3D en collaboration avec l'Université Keio. Une seule résine synthétique est intégralement moulée avec une imprimante 3D sans utiliser de pièces métalliques.

En tant que résine synthétique utilisée comme matériau, le biopolyéthylène est fabriqué en faisant fermenter le liquide résiduel après avoir extrait le sucre du jus de canne à sucre ayant été utilisé. Par rapport à l'utilisation de polyéthylène dérivé du pétrole, il est possible de réduire les émissions de CO2 pendant le processus de production de matières premières au rejet.

Puisque le produit fini est fabriqué à l’unité avec une imprimante 3D, il n'y a pas besoin de moules coûteux et de ligne de fabrication à grande échelle. Selon Okamura, le gaspillage de matériaux est moins susceptible de se produire que dans le cas d’une production de masse. Le bruit et la consommation d'énergie peuvent également être réduits.

Pour atteindre les ODD (les objectifs de développement durable), chaque entreprise doit prendre au sérieux la gestion environnementale sur le lieu de travail, comme les bureaux. Le goulot d'étranglement de la fabrication à l'aide d'imprimantes 3D était qu'il fallait du temps pour achever un produit. Il y avait une limite à la quantité de production et le prix était susceptible d'être élevé. Okamura vise à provoquer la volonté d’achat des entreprises en énonçant les caractéristiques de la considération environnementale comme valeur ajoutée.

 

Source : Nikkei MJ 17/12/2021