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Avec le rapprochement avec la Guyane et le Surinam, qui ont récemment découvert d’importantes réserves de pétrole et de gaz, le Brésil doit participer à de nouveaux projets d’extraction dans la région. Le premier voyage international du président brésilien en 2022 marque une recherche d’accords pour explorer les ressources naturelles dans les pays voisins.
Les côtes du Suriname et de la Guyane ont déjà des réserves prouvées qui correspondent à 40% des champs présalifères brésiliens. C’est beaucoup de pétrole et beaucoup de gaz qui vient dans ces pays, d’où l’importance pour le brésil de se positionner. Le Brésil a déjà une grande expérience dans le développement technologique, brevet, la protection de l’environnement, l’exploration de pétrole et de gaz en mer et c’est ce partage d’expérience qu’il est prévu de développer.
Ainsi, les gisements de pétrole et de gaz ont été une découverte qui a sauté aux yeux du Surinam et de la Guyane, mais surtout des compagnies pétrolières. Le Suriname a en effet signé plusieurs contrats dans lesquels il accepte de recevoir seulement 6,25% de redevances pour son pétrole, alors que la moyenne internationale est de 16% du bénéfice des compagnies pétrolières aux pays exploités. Le retour des redevances aux pays est prévu pour 2025.
Les nouveaux gisements de pétrole et de gaz sont ciblés et exploités par des pétroliers internationaux. Découverte par Exxon Mobil en 2015, le gisement guyanais a ouvert la voie à la découverte ultérieure et la plus récente de la réserve au Suriname en 2020. Plusieurs autres compagnies pétrolières exploitent la région, comme Royal Dutch Shell, Total et Apache.
Source : Brasildefato, Fernanda Paixão, 22/01/2022