Le projet porte sur un investissement de 12,5 Mds EUR, financé à 80 % par la Russie à travers un prêt de 10 Mds EUR. Le secret entourant ce contrat a été fixé à 30 ans par le Parlement hongrois. Ce pays de 9,75 M habitants connaît une croissance économique et démographique qui se répercute sur la demande en électricité. Aujourd’hui, la moitié de l'électricité produite en Hongrie provient de la centrale nucléaire de Paks, avec par ailleurs un taux de contribution de plus en plus élevé de la part des centrales solaires.

La Commission européenne a modifié le règlement sur la taxonomie, le mercredi 2 février 2022, qui donne désormais un statut durable, un label vert, aux centrales nucléaires selon certains paramètres. La Hongrie, ainsi que plusieurs autres pays, avait exercé de nombreuses pressions dans ce sens.

Le projet n'a pas reçu de permis de construire à l'automne, mais depuis, l'OAH (l'autorité de sûreté hongroise) est devenu un nouvel organisme indépendant et le permis devrait être délivré dans quelques mois. Le projet Paks II promet 2 400 MW de capacité électrique stable entre 2030 et 2037 et il est prévu que les deux centrales fonctionnent en parallèle jusqu'en 2030. Les plans actuels du gouvernement prévoient que les deux nouvelles tranches soient mises en service en 2029 et 2030.

Dans le domaine de l’énergie solaire, le pays est déjà très en avance sur son calendrier en matière de capacité solaire. En effet, le pays a dépassé les 3 000 MW prévus. L’objectif est de 6000 MW pour 2030 afin d’atteindre l’autosuffisance énergétique.

Comme l'indique le ministre des relations économiques extérieures et des affaires étrangères : « Il existe très peu de pays qui peuvent se présenter comme autosuffisant dans le domaine d’électricité. C’est vers cela que la Hongrie se dirige maintenant. »

Source : www.portfolio.hu (17/01/2022)