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Un fonds a ainsi été mis en place, doté d’un budget initial de cinq millliards d’euros, sous l’autorité de l'Organisation pour le développement des énergies nouvelles et des technologies industrielles (NEDO).
Sur ces cinq millliards d’euros, trois millliards d’euros serviront à financer la construction de la nouvelle usine de semi-conducteurs du taïwanais TSMC à Kumamoto, annoncée en octobre. Les deux millliards d’euros restants n’ont pas encore été officiellement attribués mais parmi les projets pris en considération figurent la construction d’une ligne de production de Micron à Hiroshima, et de Kioxia à Yokkaichi.
Ces financements sont conditionnels : les entreprises bénéficiaires doivent s’engager à fournir une production continue, et à augmenter leurs capacités de production si la demande l’exige. Les critères de qualification à ces subventions seront fixés par décret.
Ces investissements s’inscrivent dans un objectif de sécurité économique : le Japon souhaite tripler les revenus de l’industrie des semi-conducteurs d’ici 2030, et par là réduire sa dépendance vis-à-vis de l’étranger. Un projet de loi de sécurité économique, qui devrait être voté en 2022, est en préparation afin d’encourager notamment le développement de l’industrie des semi-conducteurs. Le Japon importe à l’heure actuelle 60% de ses semi-conducteurs.
Source : Service Economique Régionale de Tokyo, Nikkei Nikkei Japan Times 16/12/2021