Contrairement aux satellites conventionnels qui s'élèvent entre 500 et 800 km, le micro-satellite volera à quelque 250 km au-dessus de la terre, et sera le premier satellite de Singapour à le faire. Peu de satellites ont été envoyés pour voler sur des orbites très basses. L'un d'eux était le satellite GOCE de l'Agence spatiale européenne, qui a cartographié les variations de la gravité terrestre avec des détails extrêmes. 

Un nouveau consortium spatial, dirigé par l'université technologique de Nanyang (NTU), pilotera le projet. Le satellite sera construit et lancé dans l'espace en 2025.

Comme le satellite se trouvera à la moitié de la distance de la terre par rapport à un satellite classique, ses capacités de télédétection seront doublées, a déclaré M. Lim Wee Seng, directeur exécutif du centre de recherche sur les satellites de la NTU.

Cela signifie que le satellite sera en mesure de capturer des images des dommages causés par les catastrophes naturelles à une résolution plus élevée, par exemple. Les télécommunications s'en trouveront également améliorées, car un satellite plus proche de la Terre réduira les retards de réseau.

Pour s'assurer que le micro-satellite de Singapour ne finisse pas comme un déchet spatial après son utilisation, son moteur sera éteint et la machine descendra sur terre en quelques jours. "Il finira par brûler dans l'atmosphère lors de sa rentrée, ne laissant aucun débris dans l'espace", indique le communiqué.

Mercredi 9 février, les membres du consortium, qui comprend le centre de recherche sur les satellites de l'université nationale de Singapour, les laboratoires Temasek de l'université nationale de Singapour et de l'université nationale de Singapour, ainsi que des entreprises locales de technologie des satellites, ont signé un accord de collaboration en matière de recherche pour lancer le développement du satellite.

Source: 09/01/2022, The Straits Time