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Dans cet article, Andrew Davies, responsable de la santé digitale à l’Association of British HealthTech Industries (AHBI) décrit l’apport de l’intelligence artificielle (IA) à la santé.
L’IA est très implantée et le sera encore davantage. Dans une récente étude de Deloitte, 61% des participants estiment que l’IA révolutionnera leur industrie dans les 35 prochaines années. Le service de numérisation de la santé britannique (NSHX) indiquait également ce délai de 35 ans pour que ces innovations soient largement disponibles.
Les développeurs d’applications de santé ont particulièrement recours à l’IA. Une récente étude de Health Education England et Unity Insights ont classé ainsi les besoins en santé : le diagnostic (34%), l’automatisation (29%), la médecine préventive (17%) et le suivi à distance (14%).
Sur un volet plus réglementaire, l’agence de régulation des produits de santé britannique (MHRA) considère l’IA comme partie intégrante de la catégorie SaMD (Software as Medical Devices), cette approche étant partagée avec l’industrie.
Les contraintes de ces applications de l’IA concernant principalement l’éthique où il existe de nombreux textes sur ce sujet, on peut citer par exemple l’Organisation Mondiale de la Santé avec « Ethics And Governance Of Artificial Intelligence For Health » ou à l’échelle européenne, le « High-level Expert Group ».
Les autres sujets clefs dans le développement concernent notamment le respect de la vie privée, le recueil du consentement, la confidentialité des données et la transparence.
Source : 24/02/2022, Digital Health