Date de publication :

Secteur Vins, spiritueux, bières, cidres
Pays concerné
Mexique
Thématique Retour d'expériences
L'objectif, selon Hans Backhoff, président du Conseil mexicain du vin, est de disposer d'une règle spécifique pour ce secteur, qui est actuellement régi par les mêmes règles que toutes les autres boissons alcoolisées. Le but étant de rendre les vins mexicains plus compétitifs.
Image info sectorielle

Le vin mexicain cherche sa place dans le monde
Actuellement, le vin est soumis à la norme 142, qui établit les spécifications sanitaires et d'étiquetage pour toutes les boissons alcoolisées commercialisées dans le pays.

Le nouveau règlement serait l'un des piliers pour donner une impulsion aux zones productrices du pays, ce qui est l'un des axes sur lesquels le Conseil travaillera au cours de l'année prochaine, pour augmenter la production et la consommation de vin national, dans le pays et à l'étranger.

Qu'en est-il des impôts ?
L'actualisation du régime de taxation des spiritueux artisanaux donnerait également un coup de pouce au vin. Les sénateurs qui soutiennent l'initiative estiment qu'avec ce changement, il y aura plus de concurrence et que leur part de marché augmentera, car ils seront à égalité avec les grands producteurs.

Les législateurs et les acteurs du secteur cherchent à moderniser le paiement de l'IEPS pour les boissons alcoolisées. 
Les producteurs artisanaux voient une croissance si les IEPS sur les boissons alcoolisées changent.
La proposition envisage de mettre à jour le régime de paiement de l'impôt spécial sur la production et les services (IEPS) afin qu'il ne soit pas calculé par le prix final du produit (Ad Valorem), mais par le degré d'alcool contenu dans chaque boisson embouteillée (Ad Quantum). Avec cette mise à jour, le trésor public obtiendrait des recettes supplémentaires de 20 milliards de pesos, selon la proposition.

La charge fiscale est l'un des obstacles qui empêchent le vin national de concurrencer les vins importés, qui arrivent sur le marché à un prix inférieur pour le consommateur, en raison du soutien apporté par leur pays à l'exportation.

Ce ne sont pas les seules mesures fiscales qui profiteraient à l'industrie. Les producteurs soulignent également le retrait des taxes d'État, comme cela s'est produit en Basse-Californie, où le gouvernement local a renoncé en 2021 à la taxe de 4,5 % sur le vin, correspondant à la taxe d'État sur la vente finale de boissons à teneur alcoolique générée au cours de l'exercice 2021.

"Idéalement, l'IEPS devrait disparaître ; c'est le seul moyen d'être compétitif. Nous devons le traiter comme s'il s'agissait d'un aliment et non d'une boisson alcoolisée. Taxer le vin en fonction de sa teneur en alcool nous aiderait beaucoup, mais l'idéal serait qu'ils considèrent le vin comme une denrée alimentaire", dit-il.

Source : Mara Echeverria, Expansion, 03/12/2021