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Quel objectif s'est fixé la Commission Santé Numérique ?
En comité, nous avons analysé l'écosystème de la santé à la recherche d'une institution qui pourrait valider ou faciliter notre travail, de manière impartiale. C'est ainsi que nous sommes arrivés au Centre National des Systèmes d'Information de Santé (CENS), une association à but non lucratif avec laquelle nous avons entrepris de générer un développement sur l'interopérabilité.
Les entreprises partenaires interopéraient déjà avec les systèmes informatiques des hôpitaux, des laboratoires et de la radiologie, mais ce n'était pas quelque chose de généralisé et il y avait toujours des problèmes dans ce processus. C'est ainsi que certains partenaires ont disposé des machines pour travailler sur le projet avec CENS d'abord en intégration. En d'autres termes, comment connecter les dispositifs médicaux à un référentiel d'informations, ce qui a donné lieu au Guide des bonnes pratiques pour l'intégration des dispositifs médicaux et des dossiers cliniques sous les normes HL7 V2, ce qui a nécessité un travail de plus d'un an pour définir sous quelle normes et utilisation de profils de communication pour interagir et comment les mettre en œuvre.
Pourquoi était-il nécessaire de développer ce guide ?
Les systèmes qui existent dans les hôpitaux sont souvent des îlots qui ne communiquent pas entre eux. Nous avons d'abord commencé par voir sous quelles normes internationales nous devrions intégrer, en l'occurrence HL7, via le middleware. Une grande partie de notre machinerie est propriétaire, c'est-à-dire qu'elle a son propre langage, de sorte que le middleware fonctionne comme un "traducteur", permettant la transmission universelle des informations.
Grâce aux travaux de la Commission Santé Numérique, ADIMECH a été invitée à participer à la table de travail Santé Numérique pour définir les Objectifs Santé de la Stratégie Nationale de Santé 2021-2030. Ce fut une expérience très enrichissante, car nous avons intégré l'industrie dans tout ce processus.
Étant donné que nous avons un système de santé très fragmenté, il est nécessaire de générer des canaux interopérables pour développer la transformation numérique de la santé. Mais aucun gouvernement ne sera en mesure de mener à bien ce processus seul, c'est pourquoi le partenariat public-privé est essentiel.
De plus, nous nous associons à l'Association chilienne des entreprises de technologie de l'information (ACTI), à l'Association des entreprises chiliennes de technologie (CHILETECH) et à l'Association chilienne d'informatique de santé (ACHISA), car nous voulons travailler ensemble pour offrir des solutions de santé avec des meilleures pratiques.
Quels sont les enjeux du comité pour 2022 ?
Nous avons entrepris de faire un pilote interopérable, c'est-à-dire de travailler avec un établissement ou un service de santé pour le faire interopérer avec HL7, non seulement avec des dispositifs médicaux mais aussi entre systèmes, avec des paramètres de cybersécurité stricts. Autrement dit, aller au-delà du travail qui a déjà été fait avec le CENS.
Le pilote interopérable doit être réalisé sous la norme ISO 27001 afin que nous nous protégions en cybersécurité. En effet, toutes les transmissions à partir de machines ou de systèmes d'appareils médicaux ou informatiques concernent des données de santé sensibles, et cela peut être très éloigné de la réglementation.
Sources : Santiago Chili - mars 2022 - presse locale et https://adimech.org/