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Mme Ordo, qui met désormais à profit sa riche expérience pour soutenir les PME du secteur, explique que le véritable défi est de transformer cette angoisse en magasin en misant sur l'émotion, car les consommateurs autrichiens étaient convaincus du risque de contagion.
Le commerce local a saisi sa chance et a fait valoir ses atouts : des prises de décision rapides, l'authenticité et la proximité avec le client ; le manteau d'hiver dans la vitrine vous plaît ? Un simple coup de fil à la propriétaire de la boutique suffit ; un rendez-vous en dehors des horaires d’ouverture ? Là encore, un service que la boutique pouvait proposer très facilement, contrairement aux grandes enseignes. Le petit commerce de détail pourrait tout à fait se présenter avec plus d'assurance affirme la coach. "Mettre en avant de manière ciblée la valeur ajoutée et l'USP de sa propre boutique est ici l'approche la plus importante".
La tendance à la durabilité joue également en faveur du commerce spécialisé : après tout, elle est synonyme de qualité et non de quantité : "La mode équitable passe au premier plan devant la fast fashion. C'est une autre valeur ajoutée du petit commerçant par rapport aux grandes chaînes de fast fashion". Pour Mme Ordo, le commerce spécialisé a un net avantage dans le passage à des processus durables. Pour elle, le vrai défi est de transformer la peur en expérience émotionnelle, en diversifiant la cible client et en proposant de nouveaux concepts.
source : https://www.textilzeitung.at