41% de ce plan sera notamment attribué aux régions du Sud qui devront elles-mêmes gérer sa mise en œuvre. Les attributions seront divisées en deux thèmes principaux que sont les « réseaux de proximité, équipements et télémédecine pour les soins de santé territoriaux » et l’« innovation, recherche et numérisation du service national de santé ». Le premier thème a pour objectif de porter à la construction d’infrastructures tels que des hôpitaux par exemple. Le second projette en revanche le remplacement de nombreux équipements mais surtout l’accélération de la numérisation des services de santé. Ainsi, on prévoit l’adoption de la part des régions de quatre nouveaux flux informatifs dans le cadre du Nouveau Système d’Information pour la Santé (NSIS). Ce système correspond à l’infrastructure qui donne au ministère de la Santé les outils pour avoir un suivi des soins, lui permettant de planifier les soins en fonction de la demande et des tendances épidémiologiques. Toujours dans cette logique, une partie des fonds est destinée à renforcer les services de télémédecine via une plateforme qui devra également permettre de suivre et de contrôler les activités de soin de santé au niveau national. Ces objectifs sont à mettre en relation avec la pandémie, qui a eu pour effet de provoquer une prise de conscience sur « l'importance de pouvoir compter sur une exploitation adéquate des technologies les plus avancées, sur des compétences numériques, professionnelles et de gestion élevée, sur de nouveaux processus de prestation de services et de soins, et sur un lien plus efficace entre la recherche, l'analyse des données, les soins et leur planification au niveau du système » comme est indiqué dans le plan italien de reprise et de résilience.  

Source : CorriereCommunicazioni, Patrizia Licata, 21/02/2022