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En outre, les exigences en matière de taille et d'aspect des marchandises doivent être réduites afin que moins de marchandises soient à nouveau labourées dans les champs.
Selon l'agence, la volonté de vendre uniquement des fruits et légumes impeccables n'est plus en phase avec notre époque et nécessite entre autres une utilisation accrue de produits phytosanitaires et d'engrais. Actuellement, par exemple, seul un quart des pommes et 18 % des carottes sont proposés en classe II, c'est-à-dire dans la catégorie qui autorise également différents calibres et défauts visuels, comme l'a révélé un contrôle du marché effectué par les associations de consommateurs.
Les consommateurs ont un rôle clé à jouer dans cette évolution en utilisant et en demandant des offres appropriées. De son côté, le commerce de détail peut améliorer considérablement son image en matière d'environnement et de climat. Le secteur a déjà expérimenté ses propres approches au cours des dernières années, par exemple Aldi avec le produit "Wetteräpfel" (pommes de table de diverses variétés avec de petits défauts visuels) et le discounter Netto (groupe Edeka) avec le produit "Krumme Dinger" pour les carottes avec des défauts visuels.
Source : Lebensmittel Zeitung – 24 janvier 2022