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Aldi a déjà fait le pas en augmentant le prix d’environ 400 articles. La décision du discounter est très importante car dans le segment des produits d'entrée de gamme, de nombreuses enseignes utilisent les prix pratiqués par Aldi comme référence.
Le porte-parole d'Aldi a expliqué que la situation du marché était déjà marquée depuis des mois par les défis persistants liés à la pandémie et ses conséquences sur le transport (perturbation du fret maritime international, pénurie de chauffeurs de camion) et sur les coûts de l'énergie et des matières premières. La situation s'est encore aggravée avec la guerre en Ukraine. Cela entraîne une hausse des prix d'achat pour de nombreux produits.
Les hausses de prix varient selon les produits. Elles sont particulièrement marquées pour le café, des articles de droguerie, des produits de boulangerie, des snacks salés et produits surgelés.
La fédération allemande de la boulangerie avait déjà prévenu que la crise ukrainienne et l'arrêt des exportations russes de blé, de seigle et d'orge en vigueur depuis le 15 mars dernier faisaient grimper les prix des céréales. Les boulangers s'inquiètent également de la hausse des coûts de l'énergie et devront eux aussi répercuter la hausse des prix sur leurs clients. L'industrie de la viande s'est également plainte de l'explosion des coûts et demande à Edeka, Rewe, Aldi et autres acteurs de la distribution de payer davantage pour leurs produits. Selon l'Office fédéral des statistiques, les prix à la consommation des produits alimentaires et des boissons non alcoolisées étaient toutefois déjà supérieurs de 5,1 % au niveau de l'année précédente en février.
Source : dpa-infocom – 17 mars 2022