Date de publication :

Secteur Tech et Services
Pays concerné
Italie
Thématique Entreprises
Scalapay représente le plus gros investissement de tous les temps dans une startup italienne innovante et marque l’histoire.
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En moins de trois ans, Scalapay, la fintech italienne du « buy bow, pay later » est devenue la troisième licorne du pays, ces entreprises innovantes qui obtiennent une valeur supérieure à un milliard d’euros. Cela s’est confirmé après l’annonce par la société d’avoir obtenu plus de 497 M USD dans un round d’investissement de type Série B, soutenu par diverses sociétés telles que Tencent, Moore Capital ou encore Tiger Global.  

Avec plus de 8 000 marques partenaires parmi lesquelles Décathlon, Calzedonia ou encore Moschino, la société s’impose comme le leader du paiement échelonné, permettant aux consommateurs en ligne de payer en trois ou quatre tranches, sans aucun frais. Scalapay se finance alors par une taxe payée par les retailers, qui en contrepartie reçoivent directement le montant de l’achat effectué par le consommateur.  

Née en Australie, Scalapay a pu profiter des conseils d’une société australienne qui s’occupe du même concept, explique Simone Mancini, l’un des deux fondateurs en coopération avec Johnny Mitrevski. En plus de ces précieux conseils, la société a été créée au bon moment : « la pandémie a entraîné un boom du commerce digital de la part des retailers, sans le savoir on a choisi le timing parfait ».  

Et la jeune startup italienne ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Avec près de 400 salariés à la fin de l’année rien qu’à Milan, l’entreprise voit grand et souhaite également développer une politique d’acquisitions mais également s’ouvrir à d’autres marchés. « Si on regarde le futur du commerce digital, la plus grande partie des achats s’effectueront davantage via les réseaux sociaux ou sur des plateformes d’entertainment comme Netflix où nous passons 70% de notre temps et non plus sur les sites classiques. Ce qui manque c’est l’infrastructure qui lie le paiement local à ces plateformes : nous sommes en train de l’étudier et nous la lancerons dans peu de temps. » 

Source : Giulia Cimpanelli, 23/02/2022, Corriere della sera