De manière concrète, cela se traduira par des programmes didactiques dédiés aux lycées, aux universités et aux formations post-universitaires, le tout en coopération avec l’ACN, qui proposera ses compétences et son savoir-faire. La région mettra à disposition un centre de formation, l’Académie de cybersécurité du Latium, où se tiendront les cours en lien avec l’Agence nationale. Ce centre sera un point de rencontre entre formation et travail, en lien avec la politique de recrutement annoncée par l’Agence, et où se rencontreront différents acteurs. En effet, seront présents d’un côté des instituts de formations ainsi que des centres d’excellence dans la recherche sur la cybersécurité et de l’autre, les acteurs du secteur public et privé qui seront amenés à recruter de nouveaux professionnels, qui, tous ensemble, contribueront au renforcement de la résilience italienne sur le cyberespace. Cet accord voit le jour dans un double contexte nécessitant ce développement des compétences en matière de cybersécurité : « Il y a deux ans, le système de santé de la région Latium gérait 970 000 données de personnes vaccinées contre la grippe, cette année il a dû en gérer 11 millions. Donc maintenant nous devons investir en formation pour atteindre une véritable dimension numérique et la diffuser », explique Nicola Zingaretti, Président de la région Latium. En outre, le contexte international porte également à un besoin plus fort en matière de cybersécurité, comme le confirme Nunzia Ciardi Vice-Directrice de l’ACN qui affirme que le risque d’attaques cybernétiques dues à la guerre en Ukraine « existe et est élevé ».  

Source : CorriereCommunicazioni, Veronica Balocco, 02/03/2022