Et cette première annonce faite par l’ACN n’est que le début puisque, après avoir incorporé des compétences du secteur de la Défense, des affaires intérieures et du renseignement, elle envisage de contenir 300 salariés d’ici la fin de 2023 et 800 en 2027. Pour ce faire, l’agence publique compte notamment proposer des salaires plus élevés que ceux actuellement délivrés au sein de la fonction publique afin notamment d’éviter la fuite des cerveaux et des talents vers l’étranger. « Pour cela, on compte sur trois points essentiels. Le premier est de leur offrir un programme de formation continue et de haut niveau. Le deuxième est de créer une structure où les compétences sont le moteur. Troisièmement, des salaires qui sont les plus élevés possibles dans le secteur public. Ils sont égaux à ceux de Bankitalia », explique Roberto Baldoni, directeur général de l’Agence. Les recrutements ne seront d’ailleurs pas uniquement basés sur les compétences informatiques. En effet, les sélections, qui se feront par le biais de concours publics, seront également tournées vers des profils de jeunes diplômés en droit, sciences politiques ou relations internationales. Cette politique de recrutement s’inscrit dans un contexte de fort besoin en développement des capacités de cybersécurité « Chaque petite PME, en plus des administrations publiques, devrait avoir au moins un expert de sécurité. Il en faudrait beaucoup, parce que c’est la même situation que celle à laquelle on a assisté il y a quelques années, quand chaque entreprise a eu le besoin d’un expert informatique, qui est en train de se répéter : aujourd’hui on a besoin d’un expert en sécurité. » poursuit Roberto Baldoni. 

Source : Cybersecurity Italia, Piermario Boccellato, 22/02/2022