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Les partenariats, officialisés lors de la cérémonie d'ouverture du SCA22, comprennent un plan de développement et de déploiement d'un nouveau superordinateur pour la recherche médicale et l'innovation sur le campus du Singapore General Hospital de SingHealth.
Le superordinateur (qui soutiendra les chercheurs de tout le pays) utilisera les outils logiciels et les modèles d'IA pré-entraînés de Nvidia. SingHealth aura également accès à l'infrastructure plus large du NSCC, notamment au nouveau Supercomputing Digital Sandbox, qui vise à réduire la courbe d'apprentissage des nouveaux utilisateurs de HPC. (Le système NSCC-SingHealth, qui n'a pas encore été nommé, sera également connecté au Sandbox).
Les partenariats soutiendront un large éventail de recherches, l'annonce mettant en lumière quelques programmes en particulier. Le programme d'intelligence artificielle pour la transformation de la médecine ("AIMx") de SingHealth, qui s'efforce d'appliquer des algorithmes d'IA pour classer par ordre de priorité les patients atteints de maladies cardiovasculaires en apprenant à partir de données cliniques, de radiographies pulmonaires et de données d'imagerie rétinienne. Le programme APOLLO, dont l'objectif est similaire et qui devrait également bénéficier de ces partenariats, utilise une plateforme pilotée par l'IA pour analyser les données de coronarographie par tomographie assistée par ordinateur (CTCA) afin de générer des rapports sur l'état cardiovasculaire des patients, y compris leur risque de maladie cardiovasculaire.
En dehors de la sphère cardiovasculaire, le National Cancer Centre Singapore (NCCS) utilise l'IA pour identifier les « néoantigènes » qui se développent sur le cancer au fur et à mesure de sa croissance et qui sont spécifiques à chaque patient atteint de cancer. En utilisant l'IA pour identifier ces néoantigènes, et plus particulièrement ceux qui pourraient être détectés par le système immunitaire de l'organisme, les chercheurs pourraient être en mesure de mettre au point des techniques d'immunothérapie du cancer adaptées. Le projet vise à développer une plateforme capable d'identifier jusqu'à 10 néoantigènes par patient.
Source: « 07/03/2022, BioSpectrum Asia »