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Selon FNB, la crise de la COVID-19 a largement contribué au développement du e-commerce. Les principaux acteurs du marché se sont d’ailleurs adaptés aux nouvelles habitudes des consommateurs comme Takealot, Woolworths ou encore Checkers.
Avant la pandémie, le e-commerce représentait 8% des paiements par carte dans le retail (dont 35% des dépenses pour le voyage et l'hébergement) contre 14% de la totalité des paiements par carte fin 2021 (dont seulement 11% pour le voyage et l'hébergement).
D’après Thokozani Dlamini, CEO de FNB Merchant Services, “D’ici 2025, le marché du e-commerce sud-africain atteindra plus de 400 Mds ZAR (25 Mds EUR) avec plus d’un milliard de transactions par an”.
Les ventes en ligne ont augmenté de 55% en 2020 et de 42% en 2021. La typologie des ventes étant menée par des industries moins traditionnellement présentes sur le e-commerce (autres que le voyage et l'hébergement par exemple). Le volume de transactions continue lui aussi d’augmenter passant de 200 M en 2019 à 345 M en 2020, puis 500 M en 2021.
Cependant le panier moyen d'une valeur de 390 ZAR (24,41 EUR) a diminué de 60 ZAR (3,76 EUR) entre 2019 et 2020.
D’après M. Dlamini, “Tous les grands retailers n’étaient pas prêts à ce changement soudain mais ceux qui ont tiré leur épingle du jeu sont ceux qui ont su adapter rapidement leur système logistique et de livraison.”
Le basculement vers le e-commerce a accru le nombre d’acteurs sur le marché avec l’entrée d’indépendants de plus petites tailles, plus flexibles pour une expansion régionale avec des tarifs plus bas mais avec une protection des données moindre.
Le développement des marketplaces (Takealot, Bidorbuy, Facebook Marketplace...) a aussi donné l’opportunité aux entrepreneurs ne pouvant supporter le coût de plateformes professionnelles de vendre leurs produits.
Source : Staff Writer, 21 Mars 2022, BusinessTech