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Selon le Standing Committee on Industry, Innovation, Science and Resources, les Australiens achètent en moyenne 27 kg de vêtements par an et en jettent 23 kg dans la même période. Ils achètent environ 60% plus de vêtements qu’il y a 15 ans et les portent deux fois moins longtemps.
Cette surconsommation de textiles aux fibres synthétiques difficiles à recycler, a engendré une prise de conscience forte sur le besoin de « ralentir » et se tourner davantage vers la Slow Fashion. Opposée à la Fast Fashion (renouvellement rapide d'articles de mode à des prix toujours plus bas), la Slow Fashion privilégie le respect pour l’environnement et les personnes. Cette notion est particulièrement développée en Australie et Nouvelle Zélande où la population est très sensible au respect de l’environnement et l’importance de limiter son emprunte carbone dans tous les aspects de la vie. Dans la mode des grandes marques telles que Kathmandu (www.kathmandu.com.au), qui utilise du polyester recyclé dans ses vêtements, Bonds (www.bonds.com.au), qui avec sa gamme Re-Loved utilise des chutes de coton destinées à la décharge, et A.BCH (https://abch.world)/, qui utilise exclusivement des matériaux renouvelables et biodégradables. Les marques de luxe ne sont pas en reste, à l’instar de Ginger & Smart (www.gingerandsmart.com), qui a pour objectif en 2021, de réutiliser 50 % de ses chutes de textile en les transformant en nouveaux vêtements.
Source - AFR