Date de publication :

Secteur Tech et Services
Pays concerné
Autriche
Thématique Actualités du secteur

Si la crise sanitaire a creusé les écarts entre les populations et les institutions, si elle a privé certains publics potentiels de découvrir les institutions culturelles et leurs expositions, les musées d’Autriche font des efforts considérables pour venir à la rencontre de ces groupes. En effet, il s’agit pour ces musées de s’inscrire dans une démarche nouvelle : le « Community Outreach », une approche de l’exposition culturelle que Doris Fuschlberger, chargée de la digitalisation des musées du Land de Salzbourg explique dans un article pour le magazine NeuesMuseum.


Pour réaliser l’objectif d’entrer en contact direct avec les publics qui ne vont pas au musée et faire de certains espaces publics des lieux d’exposition, Mme Fuschlberger dresse un tableau des dispositifs existants et des besoins qui découlent de cette nouvelle démarche.
Tout d’abord, on dénombre un large choix d’outils numériques qui effacent les distances séparant publics et musées. L’utilisation de Podcast, de webinaires, d’archives en ligne, des réseaux sociaux : tout cela donne aux institutions de nouveaux moyens d’atteindre un public qui autrement ne serait pas en contact avec les curateurs. Mais le digital n’est pas le seul moyen à disposition des musées. Les installations dans des centres commerciaux, des centres-villes ou des écoles permettent eux aussi de s’adresser à des publics différents.

 

« En définitive, le public est demandeur et fait preuve de curiosité de ce type d’exposition spéciale et cette hausse d’activité. »

Pourtant, si les résultats semblent généralement positifs, l’effort demandé par cette démarche est conséquent. Le community outreach fait appel à un panel de compétence spécifique et mobilise beaucoup de ressources humaines et matérielles. C’est pourquoi le besoin envers des solutions adaptées se fait sentir sur le marché des institutions culturelles. Un besoin plus généralement exprimé vers des dispositifs numériques, qui permettraient de faciliter les expositions extérieures.

 

Source : Doris Fuschlberger, 04/22, Revue de Presse Neuesmuseum, page 74-76