D’après une enquête menée par Acerta sur la diversité de nationalités sur le marché de l’emploi en région de Bruxelles-Capitale, 30,4 % des travailleurs ne sont pas belges, un chiffre en augmentation constante sur ces cinq dernières années et bien supérieur à la proportion de travailleurs non-belges dans toute la Belgique (14,8 %). Parmi les nationalités étrangères les plus représentées, on retrouve les Français (13,6 %) et les Marocains (8,2 %). Les secteurs d’activité les plus concernés sont l’industrie alimentaire, le transport/logistique, et la construction. 

De manière générale, le marché du travail dans la capitale belge parvient à retrouver une certaine dynamique suite à la crise sanitaire avec 41 000 nouveaux emplois créés en 2021 (soit + 5,5 % pour atteindre 479 267 emplois). Le taux de chômage dans la région atteint 12,5 %.

Par ailleurs, l’agence pour l’emploi Actiris note que le nombre de personnes venant des deux autres régions pour travailler à Bruxelles a augmenté en 2021 : pour la première fois depuis 2014, le nombre de navetteurs qui travaillent à Bruxelles est plus élevé que les Bruxellois eux-mêmes : 50,6% des emplois en région bruxelloise sont occupés par des Flamands ou des Wallons, contre 49,4% par des Bruxellois, un phénomène pouvant s’expliquer par la démocratisation du télétravail qui n’implique plus de devoir habiter très proche de son lieu de travail. 

Source : BX1, 13 avril 2022