Dans la continuité des efforts pour mettre en œuvre le premier projet de valorisation énergétique des déchets en Tunisie présenté par la Représentation Régionale Opérationnelle du Commissariat à l’Energie Atomique et aux Energies Alternatives pour les pays de l’Afrique et du Moyen-Orient (CEA-RRO), une réunion s’est tenue le 9 mars 2022 à Sfax, au cours de laquelle un accord de coopération a été signé afin de permettre aux différentes structures et institutions concernées d’élaborer un plan d’action conjoint dans le but de réaliser le projet dans les plus proches délais.

Plusieurs institutions ont été représentées pendant cette réunion dont le CEA, représenté par une délégation présidée par M. Nidhal Ouerfelli, l’Agence Nationale de Maîtrise de l’énergie représentée par une délégation présidée par son directeur général, M. Fathi Al-Hanshi, et la Société nationale de distribution des hydrocarbures représentée en la personne de M. Khaled Beltin, son PDG.

Le directeur général des hydrocarbures au ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, M. Rachid Ben Dali et plusieurs militants de la société civile de la région de Sfax ont également assisté à cette réunion. De plus, un certain nombre d’institutions financières internationales ont assisté à cette réunion pour en apprendre davantage sur les différentes composantes du projet et étudier la possibilité de son financement.

Les intervenants ont mis l’accent sur la nécessité de joindre les efforts de toutes les parties afin de faire de cette expérience pilote, la première en son genre en Tunisie, une locomotive pour d’autres projets dans le domaine de la valorisation énergétique des déchets afin de permettre à la Tunisie d’exploiter une source alternative d’énergie et d’engrais.

Nidhal Ouerfalli, haut représentant du Commissariat à l’Energie Atomique et aux Energies Alternatives (CEA) pour les pays de l’Afrique et du Moyen-Orient, a souligné que ce projet nécessite des technologies et des équipements de pointe, qui sont disponibles en Tunisie, où le taux d’intégration économique est supérieur à 80% de ses composants.

De leur côté, les représentants des bailleurs de fonds internationaux ont affirmé la volonté de leurs institutions de financer ce projet pilote car les projets énergétiques environnementaux s’inscrivant dans le cadre du développement durable figurent parmi les projets prioritaires de des financements internationaux.

Source : Successful Tunisia, le 9 mars 2022