Etablissement en pleine restructuration, le Crédit Suisse avait prévu des bénéfices pour cette année. Mais plusieurs problèmes non négligeables touchent l’établissement qui n’a pas su tenir ses prévisions.

Premièrement, l’augmentation des provisions qui a mené aux pertes de ce premier trimestre laissent supposer que les activités commerciales ont beaucoup diminué.

Encore problématique, ces provisions seraient liées à d’anciens litiges, pour certains datant d’il y a plus de dix ans. Le CS aurait eu recours à des pratiques douteuses, voire pénalement répréhensibles. Entre autres, l’affaire de l’ancien conseiller à la clientèle du Crédit Suisse Patrice Lescaudron, qui avait détourné des fonds de clients. Cette affaire menace encore le CS d’une amende d'environ 500 millions de dollars.

Néanmoins, de nombreux chefs et présidents du Crédit Suisse dont le CEO Thomas Gottstein par rapport aux scandales Greensill et Archegos, ont toujours assuré que les affaires révélées n’étaient que des cas isolés.

Il se pose la question de l’avenir du Crédit Suisse, étant donné que les difficultés que rencontre le système bancaire en ce moment rendent les projets de fusion qu’avait le Crédit Suisse avec un autre établissement bancaire européen difficilement envisageable.

Un avenir meilleur pour le Crédit Suisse paraît difficile, et ne serait envisageable que si les représentants liés aux récents scandales décidaient de céder leurs places.

Source: Claude Baumann, 20/04/2022, Finews.ch