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A l’échelle nationale, la proximité de la ligne avec la frontière étasunienne en fait un point de passage essentiel pour le commerce et le tourisme mais aussi un pôle de transport des marchandises qui soutient une large palette d’industries, de l’agriculture au commerce électronique. Son système régional de transport tel qu’il existe aujourd’hui est structuré en pôles majeurs qui fonctionnent comme des systèmes de transfert entre les modes ferrés, maritimes, routiers, aérien, actifs (pédestres, cycles) et des passerelles vers d’autres parties de l’Ontario.
Les prévisions de croissance prennent en compte 15 millions de personnes d’ici à 2051. Dans ce contexte, la province a besoin d’un réseau de transport en commun rapide, intégré, sécuritaire et moderne, qui répond aussi bien aux besoins présents qu’à ceux futurs et qui prend en compte le transport de voyageurs et de marchandises.
Alors que la mise en service d’un premier tronçon vers Mount Dennis à l’ouest intégré au réseau actuel de métro est prévue pour l’été 2022, son prolongement vers le sud est déjà d’actualité. Long de 9,2 km, soit 7 stations supplémentaires, il et doit apporter un moyen de transport en commun rapide pour relier Toronto à Mississauga en passant par Etobiocoke. L’enjeu du prolongement est de soutenir la création d’emplois et de stimuler la croissance économique.
La ligne est exploitée par la Toronto Transit Commission et l’ensemble du projet est encadré par l’autorité de transports du Grand Toronto, Metrolinx, qui opère le réseau de transport en commun local GO Transit. C’est le consortium West End Connectors - entreprises de construction Dragados Canada, Inc., Aecon Infrastructure Management Inc. et Ghella Canada Ltd. - qui a obtenu le contrat de travaux pour le prolongement.