La hausse des prix du pétrole et du gaz encouragera sans aucun doute les investissements en mer du Nord, à condition que les acteurs du marché ne considèrent pas cette hausse comme un phénomène à court terme.  L'autorité britannique chargée de la transition en mer du Nord (NSTA) estime que les ressources pétrolières récupérables restantes au Royaume-Uni sont de l'ordre de 10 à 20 milliards de bep.  Le prix du pétrole et du gaz, ainsi que la politique gouvernementale et les taux d'imposition, sont les principaux facteurs qui déterminent le montant des investissements qui seront consacrés à la production de ces réserves, ou si ces investissements seront déployés dans d'autres domaines.

Les acteurs exploitants les ressources en mer du Nord ont deux contrainte égales : maximiser la valeur de la production de pétrole et de gaz, mais aussi aider à atteindre l'objectif « zéro nette » émission de gaz à effet de serre fixé par le Royaume-Uni pour 2050. 

L'invasion de l'Ukraine par la Russie a remis l'accent sur l'importance de la sécurité énergétique du pays.  Pour les entreprises et leurs investisseurs, la guerre en Ukraine et l'ostracisme des exportations et des marchés russes sont un rappel brutal des risques politiques des investissements dans les hydrocarbures.  De nouveaux investissements dans le pétrole et le gaz sont donc à prévoir au Royaume-Uni, ainsi que de nouveaux investissements dans la production d'énergie renouvelable et dans des technologies telles que le stockage.

Sources :

Article : Higher prices ‘undoubtedly’ encourage investment as North Sea eyes up to 20 billion more barrels, Energy Voice, 26/04/2022

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