L’autorité a jugé que les engagements pris étaient suffisants à « éliminer les problèmes de concurrence mis en évidence dans la décision d'ouverture » et a estimé que, « compte tenu également des objectifs qui sous-tendent la stratégie italienne en matière de haut-débit», la mesure adoptée, « en préservant et en encourageant la concurrence entre les infrastructures, contribue à la réalisation, d'ici 2026, des objectifs plus généraux de connectivité à 1 Gbit/seconde sur l'ensemble du territoire national ». Cette note donne donc le feu vert au projet Fibercop. Celui-ci a notamment pour objectif de faire tomber les barrières à l'acquisition de clients, encourager le déploiement des infrastructures en réduisant les coûts qui y sont liés, et fixer des délais et des objectifs de couverture stricts. Cependant, FiberCop restera sous surveillance : « Un système complet de suivi et de surveillance sera mis en place pour garantir que les obligations soient respectées et que les objectifs de couverture soient correctement atteints en temps voulu. Une première vérification aura lieu dans soixante jours », annonce l’autorité antitrust. De son côté, Tim ne cache pas sa satisfaction. L’entreprise italienne a en effet déclaré être « satisfaite de la décision de l'Agence antitrust approuvant les engagements relatifs à la coopération entre Tim, KKR et Fastweb pour la construction du réseau de fibre optique sur le territoire national à travers la création de la société FiberCop, qui a déjà acquis l'intérêt de différents opérateurs du marché - commente la société. La décision de l'Agcom confirme en effet l'efficacité du projet promu par Tim, qui accélère le développement des infrastructures de réseau de dernière génération, au profit de la transformation digitale de tout le pays ». 

Source : Mila Fiordalisi, 24/02/2022, Corrierecommunicazioni