L'organisation caritative Cancer Research UK a consacré 721,2 millions EUR à la création d'un nouveau bras d'innovation et d'un fonds d'amorçage destiné à accélérer la commercialisation des innovations en oncologie.

Depuis des dizaines d'années, Cancer Research UK (CRUK) joue un rôle essentiel dans le développement en oncologie et a créé une soixantaine de sociétés biotechnologiques dérivées. Cependant, au début de la pandémie de Covid-19, CRUK et de nombreuses autres organisations caritatives de recherche ont été frappées par la diminution de leurs revenus, les méthodes traditionnelles de collecte de fonds ayant été bloquées.

"Le rythme des découvertes dans le domaine de la cancérologie est extraordinaire et les sociétés à l'origine de la découverte de médicaments vont avoir besoin davantage d'accès aux partenariats universitaires pour réussir", a déclaré Hamish Ryder, directeur général de l'innovation thérapeutique chez CRUK. "En réunissant nos unités distinctes de découverte de médicaments en une seule organisation, nous pouvons atteindre ces objectifs et mieux réussir à exploiter les nouvelles technologies et les nouvelles connaissances."

Entre-temps, CRUK poursuit ses objectifs en collaborant avec des spécialistes de la fabrication, notamment la Cell and Gene Therapy Catapult, et avec l'entreprise de capital-risque Deep Science Ventures (DSV). Ces dernières années, CRUK et DSV ont créé les start-ups britanniques Neobe Therapeutics, Enedra et Stratosvir.

"C'est formidable de trouver des partenaires qui sont prêts à sauter dans des entreprises aussi early-stage que celles que nous construisons", a déclaré Laura Fletcher, responsable du développement commercial et des alliances stratégiques dans le domaine thérapeutique chez DSV.

Selon M. Foulkes, travailler main dans la main avec l'industrie signifie que les différentes parties prenantes peuvent mettre en commun et compléter leur expertise. "Il est important de noter que nous ne sommes pas redevables aux gouvernements, aux actionnaires, aux investisseurs ou à l'industrie. Nous pouvons donc choisir de penser à long terme et de nous attaquer aux problèmes difficiles, aux défis, aux besoins non satisfaits et aux conditions de niche que les autres acteurs de l'écosystème ne peuvent pas résoudre", a ajouté M. Foulkes.

Source : Jonathan Smith, 27/04/2022, Labiotech.eu

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