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Le Centre national de surveillance des effets indésirables des médicaments (National Center for ADR Monitoring, China) a récemment publié le « Rapport national 2021 de surveillance des effets indésirables des médicaments », montrant une amélioration significative dans la déclaration des cas observés.
Ainsi en 2021, 1,962 M de cas ont été recensés par le Réseau national de surveillance des effets indésirables des médicaments, représentant une augmentation en volume de 17,1 % par rapport à l'année 2020 en vif contraste avec le début des années 2000, période à laquelle très peu de cas étaient recensés.
En 2021, le nombre de cas dits nouveaux et graves, indicateur clé de la qualité et de l’utilité du rapport, s’est établi à 597 000, soit 30,4% du nombre total des cas rapportés. Le nombre moyen de cas rapportés par million d'habitants atteint 1 392, soit une augmentation de 11,3 % par rapport aux 1 251 de 2020. Sur le plan géographique, 98% des districts ont signalé des cas, reflétant une couverture équilibrée de la surveillance au plan national.
Les établissements de santé, les sociétés ainsi que les titulaires de licence de commercialisation de médicaments sont les acteurs responsables de la déclaration des effets indésirables des médicaments. En 2021, ils représentent respectivement 86,3 %, 9,4 % et 4,1 % des cas déclarés. Les établissements de santé demeurent le canal principal de surveillance, pour près de 9 cas sur 10.
En termes de catégorie de médicaments concernés, les médicaments chimiques, les médicaments traditionnels chinois et les produits biologiques représentaient respectivement 82 %, 13 % et 2% des cas déclarés. En termes de voies d'administration, l'administration par injection représentait 55,3 % des cas déclarés, l'administration orale 37,9 % et les autres voies 6,8 %.
Du point de vue des effets indésirables par tranches d’âge, la sécurité des médicaments pédiatriques est considérée comme “globalement bonne” par le Centre national de surveillance. D’ailleurs, dans son rapport annuel, le Centre suggère qu'une attention particulière devrait être accordée à la sécurité des médicaments chez les patients âgés, et que la gestion des risques liés aux médicaments anticancéreux devrait continuer à être renforcée.
Source : CDR, NMPA, 30 mars 2022