L’analyse réalisée par BloombergNEF, centre de recherche stratégique sur le secteur des matières premières et de la transition écologique, a permis d’établir un classement des entreprises les plus aptes à gérer les risques climatiques et exploiter les opportunités d'investissement de la transition énergétique. Sur un total de 98 entreprises électriques examinées à l’échelle internationale, les trois premières places sont occupées par l’allemande E.On, l’espagnole Iberdrola et EDF. Enel, le leader italien de l’électricité, fait aussi son apparition dans le top 10 en se positionnant à la septième place. Cette place est notamment due à son engagement croissant en faveur des énergies renouvelables. 

L’un des facteurs les plus importants pris en compte pour mesurer le « risque » face à la transition énergétique est la présence d’installations et d’infrastructures fossiles, que les entreprises devront progressivement remplacer. En substance, BloombergNEF entend évaluer dans quelle mesure chaque groupe du secteur de l'énergie est prêt à un futur à 0 émission nette de CO₂ par rapport aux entreprises concurrentes, mesurant en particulier les investissements de chaque société dans des solutions à faibles émissions de carbone et a vitesse à laquelle les entreprises de services publics adaptent leurs modèles commerciaux à l'économie verte en se concentrant sur les énergies renouvelables, la mobilité électrique, l'efficacité énergétique et l'hydrogène vert. 

En ce qui concerne Enel, les principaux résultats économiques et financiers pour 2021 à l'échelle mondiale comprennent plus de 5 GW de nouvelle puissance provenant de sources renouvelables (pour la première fois avec 220 MW de batteries), 13 milliards d'euros d'investissements (+27% par rapport à 2020), en grande partie pour accélérer la transition énergétique, et une forte croissance des revenus (+80%) de la production thermoélectrique. En outre, Enel prévoit de mobiliser 210 milliards d’euros pour la période 2021-2030. Le tout en avançant son engagement de zéro émission nette de CO₂ à 2040 et prévoyant d'éliminer progressivement la production thermoélectrique d'ici 2040, en la remplaçant par de nouvelles capacités renouvelables et des solutions de stockage d'énergie. Toujours à l'horizon 2040, le groupe entend se désengager de l'activité de vente de gaz au détail. 

Source : QualEnergia.it ; 07/04/2022