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Secteur Industrie
Thématique Entreprises

Le ministère de la Défense nationale a décidé d’octroyer à cinq universités canadiennes 9 millions de dollars sur trois ans pour la recherche d’équipement militaire futuriste.

Du camouflage caméléon aux vêtements qui se réparent automatiquement, la Défense nationale canadienne cherche à équiper ses troupes d'un matériel de nouvelle génération qui offre une meilleure protection sur le champ de bataille.

Une poignée d'entreprises participent à la recherche, mais ce sont surtout cinq universités qui ont été mandatées pour mener des recherches sur ces matériaux révolutionnaires : l'Université de Carleton, Polytechnique Montréal, l'Université du Manitoba, l'Université de la Colombie-Britannique et l'Université de Sherbrooke.

Chaque université mène des recherches sur ce que l'on appelle les matériaux avancés, qui sont conçus pour remplir une série de fonctions spécifiques. Des recherches sont également menées sur de nouveaux matériaux qui pourraient un jour remplacer le Kevlar et la céramique comme principales composantes des gilets pare-balles.

L'objectif est d'avoir un blindage qui résiste mieux aux balles, à la balistique à haute vitesse et aux éclats d'obus, et qui soit plus confortable pour la personne qui le porte. Un autre but serait de réduire la masse de l'équipement, atteignant parfois 30 kgs. Un autre axe de recherche sont les tissus pouvant bloquer les signaux radio.