Date de publication :
Le Malaisie est confrontée à un nombre croissant de cas d'infections paludéennes zoonotiques, causées par le parasite Plasmodium knowlesi, transmis des animaux (singes/macaques) à l'homme par le biais de moustiques vecteurs. Contrairement au paludisme humain, la propagation du paludisme zoonotique se produit fréquemment à l'extérieur.
Ce phénomène est lié au défrichement agressif des terres pour l'agriculture qui engendre une exposition homme-animal.
Actuellement, les traitements antipaludiques existants sont efficaces contre le paludisme zoonotique. Le défi pour le ministère de la Santé dans la lutte contre cette infection est le manque de méthodes efficaces de lutte antivectorielle pour freiner la transmission hors du domicile.
Pour faire face à la menace, le ministère a depuis commencé des dépistages du paludisme à certains points d'entrée et zones de cartographie, ainsi que la mise en œuvre d'interventions préventives, y compris des activités de lutte antivectorielle. Il a en outre identifié des secteurs à risque tels que les plantations et la foresterie pour se concentrer sur la mise en œuvre des activités de surveillance et de dépistage régulier du paludisme.
Les personnes présentant des symptômes de fièvre et ayant des antécédents d'entrée dans une zone à risque ou qui viennent de rentrer de pays où le paludisme est endémique doivent se faire soigner immédiatement dans les établissements de santé.
Source : The Star, 25 avril 2022, Bernama