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Secteur Mobilité et Logistique
Thématique Grands projets
Le réseau ferroviaire égyptien est le plus ancien d’Afrique, et le second plus ancien au monde, après celui du Royaume-Uni. Il s'agit aussi du troisième plus vaste réseau du Moyen-Orient, derrière l’Iran et la Turquie. Aujourd’hui, sa vétusté en fait un facteur de danger, et les autorités égyptiennes s’attachent à le moderniser et à le sécuriser, notamment grâce à la mise en œuvre de plusieurs projets d’électrification des signaux et de doublement de lignes.
Image info sectorielle

Ce sont au total 14 projets d’électrification des signaux et de duplication de lignes ferroviaires que le Ministère des Transports égyptien met en œuvre, pour un coût estimé à 46 milliards de livres égyptiennes (environ 2.4 milliards d’euros).  

Ainsi, le projet d’électrification des signaux sur la ligne reliant le Caire à Giza puis Beni Suef, devrait débuter en mars 2021, grâce à un financement de la Banque Mondiale de 400 millions d’USD, tandis que les offres déposées par deux consortiums coréens pour l’électrification des signaux entre Nagh Hammadi et Louxor, au Sud, devraient être examinées le mois prochain. En 2017, l'électrification des signaux et des télécommunications entre Nagh Hammadi et Assiout (au Nord), avait été attribuée à Thales, qui avait également remporté un projet similaire pour la ligne qui relie Le Caire à Benha l'année suivante.

Le Ministère des Transports devrait lancer un autre appel d’offre international cette année, pour l’électrification des signaux de Qalioub et Tanta - Menouf, projet dont le coût est estimé à 300 000 euros. Outre l’objectif de garantir la sécurité des passagers, le gouvernement souhaite aussi augmenter le nombre de trains en circulation sur le réseau égyptien, et développer le transport ferroviaire de marchandises. 

Sources : “ Youssef Magdy, 06 Février 2021, Shorouk News ; Olivier Cuenca, 24 Novembre 2020, Rail Journal”