Plus précisément, les entreprises qui fournissent des tests de pénétration ainsi que des services de surveillance de centres d'opérations de sécurité (SOC) devront obtenir une licence pour proposer ces services à Singapour. Selon la Cyber Security Authority (CSA) de Singapour, il s'agit d'entreprises et de personnes directement engagées dans ces services, de fournisseurs tiers qui soutiennent ces entreprises et de revendeurs de services de cybersécurité soumis à licence.

L'autorité de régulation du secteur a déclaré que le cadre d'octroi de licences, en vigueur depuis le 11 avril, était prévu par la loi sur la cybersécurité du pays et visait à mieux protéger les intérêts des consommateurs. Il sert également à améliorer les normes et la réputation des prestataires de services au fil du temps.

Les fournisseurs actuels qui proposent l'une ou l'autre ou les deux catégories de services avaient jusqu'au 11 octobre 2021 pour demander une licence. Ceux qui ne le feraient pas à temps devraient cesser de fournir le service jusqu'à l'obtention d'une licence.

Quant à savoir si les candidats seraient interrogés sur leur nationalité ou sur leurs liens commerciaux avec des pays faisant actuellement l'objet de sanctions, le porte-parole de la CSA a déclaré que les candidats seraient invités à fournir leur nationalité dans le cadre du processus de demande de licence. Toutefois, les mêmes exigences s'appliqueront à tous les prestataires de services, pour autant qu'ils fournissent des services autorisés en matière de tests de pénétration ou de services de surveillance gérés pour des clients de Singapour.

Source : « Elleen Yu, 11/04/2022, Zdnet »