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Le constructeur français est présent en Corée depuis 2000, à l’époque du rachat de Samsung Motors suite à la crise financière asiatique. Renault Korea est aujourd’hui détenu à 80 % par Renault et à 20 % par Samsung Card, filiale de Samsung.
Au début de l’année, Renault a par ailleurs annoncé un partenariat avec le constructeur chinois Geely, pour la construction de véhicules, notamment hybrides, dans l’usine Renault de Busan (deuxième ville de Corée) à partir de 2024. Renault est le troisième constructeur de Corée (après Hyundai-Kia et General Motors) et la première entreprise française en Corée en nombre d’employés.
De son côté, Stellantis a annoncé en mars le renforcement en Corée des trois marques déjà présentes sur le marché (Peugeot, DS et Jeep) avec le lancement de neuf nouveaux modèles, dont 5 Jeep, 2 Peugeot et 2 DS et de nouveaux showrooms (20 pour Peugeot, 20 pour DS, 12 pour Jeep). Ces développements interviennent dans un paysage coréen de la construction automobile non stabilisé : la justice coréenne a annulé en mars la reprise de Ssangyong, quatrième constructeur coréen et en grande difficulté depuis plusieurs années, par Edison Motors, ce dernier n’ayant pas fourni les garanties financières nécessaires. A noter enfin l’annonce par Stellantis et le principal fabricant coréen de batteries LG Energy Solutions, d’un investissement de 3,6 milliards d’euros dans une usine de batteries au Canada.
(Source : Service Economique de Séoul - avril 2022)