Selon le X-Force Threat Intelligence Index 2022 d'IBM, le Moyen-Orient et l'Afrique étaient classés au quatrième rang mondial pour le plus grand nombre d'attaques de ransomwares, tandis que les pays les plus attaqués de la région étaient les EAU, l'Arabie saoudite et l'Afrique du Sud. "Les cyberattaques sont devenues plus sophistiquées au cours des deux dernières années, et la région MENA n'est pas à l'abri", a déclaré Shailendra Upadhyay, analyste de recherche principal chez Gartner. "La nature malveillante des attaques a obligé les responsables de la sécurité de la région à revoir leur stratégie de sécurité."

Pour montrer la puissance de la riposte de l'industrie contre ce paysage de menaces, Gisec Global, l'exposition et la conférence sur la cybersécurité, s'est tenue au Dubai World Trade Center du 21 au 23 mars. L'événement avait pour objectif de redynamiser la collaboration entre les secteurs public et privé alors que les nations et les entreprises explorent des solutions pour relever les défis mondiaux de la cybersécurité à la suite de la pandémie de Covid-19.

"Le Gisec a une fois de plus joué un rôle central en amenant les chefs d'entreprise, les experts en cybersécurité et les entreprises technologiques de classe mondiale à se connecter, éduquer, collaborer et fournir des solutions pour aider à relever les plus grands défis de la cybersécurité", déclare Trixie, LohMirmand, vice-président exécutif - Gestion des événements chez DWTC. Organisé en partenariat avec le Conseil de la cybersécurité des Émirats arabes unis, le Centre de sécurité électronique de Dubaï, l'Autorité de réglementation des télécommunications et du gouvernement numérique et la police de Dubaï, l'événement a accueilli des entreprises de cybersécurité de premier plan de 40 pays, des responsables de la sécurité de l'information de grandes organisations du Moyen-Orient, Afrique et Asie et des dignitaires gouvernementaux.
Lors du discours d'ouverture, le Dr Mohamed Al Kuwaiti, chef de la cybersécurité du gouvernement des EAU, a discuté de la responsabilité partagée nécessaire pour lutter contre l'instabilité du cyberespace et de la façon dont la collaboration est essentielle pour lutter avec succès contre la cybercriminalité mondiale.