Cette forte augmentation pourrait s’expliquer par plusieurs facteurs : la hausse de l’urbanisation et des investissements en infrastructures de transports de la part du gouvernement, d’une part, et l’augmentation de la population, d’autre part. Le secteur des bus scolaires, en particulier, devrait largement profiter de cette nouvelle donne.

En termes de caractéristiques techniques, on apprend que les bus les plus sollicités seront les modèles de 8 à 10 mètres de long, qui offrent un meilleur confort et une plus grande durabilité. Les modèles disposant d’une capacité de 30 à 50 sièges, quant à eux, devraient garder la plus grande part de marché, et ce grâce à une plus faible consommation d’essence par passager.

Les bus électriques seront aussi grandement sollicités : ce segment devrait être celui qui verra le plus ses revenus augmenter sur la période, en bénéficiant grandement des 5 Mds USD prévus par l’administration Biden pour leur électrification.

Plusieurs constructeurs sont déjà en bonne posture bénéficier au mieux de cette croissance du marché. Au Québec notamment, 2 entreprises pourraient tirer leur épingle du jeu : Lion, acteur récent basé en banlieue de Montréal, spécialiste des bus électriques et dont le carnet de commandes s’élève déjà à 467 Mds USD ; et Novabus, filiale de Volvo et leader historique du marché, qui ambitionne de conquérir de larges parts de marché avec son nouveau modèle 100 % électrique.

Source : PR Newswire, 13 mai 2022