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Au cours des neuf années que Joshua Oigara a passées à sa tête, KCB a mené une politique d’expansion agressive et connu une croissance significative. Dans son communiqué, la banque affirme que le DG sortant a eu « un parcours fantastique [...] et conduit le groupe à sa croissance la plus rapide en une décennie ».
Sous la direction d’Oigara, KCB a triplé le total de ses actifs, passant de 367,4 Mds de shillings kenyans (3,1 Mds USD) en septembre 2012 à 1 139 Mds de shillings kenyans en 2021, ce qui en fait la deuxième plus grande banque du Kenya après Equity Bank.
En avril, KCB a organisé la fusion de sa filiale rwandaise avec sa nouvelle acquisition, la Banque Populaire du Rwanda (BPR), pour former BPR Bank Rwanda PLC, désormais le deuxième plus grand prêteur du pays. Outre le Kenya et le Rwanda, la banque est également présente en Tanzanie, au Soudan du Sud, en Ouganda et au Burundi. Elle a également entrepris des démarches en Éthiopie dans l’optique de la libéralisation du secteur bancaire, et se trouverait proche d’une acquisition en RDC.
Jusqu’ici directeur général de la National Bank of Kenya – NBK, filiale de Kenya Commercial Bank depuis son rachat en 2019 –, Paul Russo, entré dans le groupe en 2014, succède à Joshua Oigara. Professionnel des ressources humaines, il a auparavant occupé des postes à responsabilité dans ce domaine chez Barclays, PwC, K-Rep Bank Limited et Kenya Breweries Ltd, filiale d’EABL. Son travail de redressement significatif à NBK a été salué par le président de KCB.
Source : Morris Kiruga, 26/05/2022, Jeune Afrique