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Après avoir fortement augmenté en 2020 (+10,5 %) au vu du déplacement de la consommation à l’intérieur du foyer, les ventes de sirops en Autriche se sont rationalisées en 2021 (-4,5 % entre 2020 et 2021) restant néanmoins 5,6 % plus élevées qu’en 2019.
L'année dernière, la consommation de sirop par habitant était de 3,15 litres en Autriche, rapporte W.Scherb, le CEO de Spitz (entreprise familiale du secteur agroalimentaire qui compte aujourd’hui 800 employés). En comparaison, en Allemagne, la consommation moyenne est de 0,41 litre par personne.
Le contexte de la crise sanitaire n’est pas le seul levier d’une consommation en hausse. La demande se corrèle aussi aux innovations des fabricants et notamment aux gouts estivaux que chacune des marques réinvente à l’approche de l’été : « fleur de sureau-menthe » ou « limette-mélisse » par exemple.
La tendance est également aux « boissons sprizz », autrement dit aux sirops à mélanger à de l’eau gazeuse ou à des vins pétillants, selon J.Brettschneider, directeur de Mautner Markhof, entreprise autrichienne productrice de sirops, sauces et condiments.
Selon lui, les sirops peuvent faire partie intégrante d’un « lifestyle » tout en répondant aux envies de nutrition saines du moment. Markhof a en effet développé une gamme de sirops sans sucre qui ne fait que s’agrandir depuis 2006. Les autres marques : Yo, Darbo & Co font de même.
Concernant les enjeux de durabilité, on note que le bio s’impose dans les sirops des Autrichiens, synonyme d’une meilleure qualité. Quant au choix de la bouteille, certains fabricants font encore le choix du plastique, là où d’autres comme SodaStream préfère utiliser le verre, dont au moins 50 % de ce dernier est recyclé.
Source : PRODUKT, 04/2022